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Affichage des articles du juin, 2014

Abderrahmane Boujedli on « death row », le couloir de la mort à la prison Kenitra.

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Par Luk Vervaet Deuxième partie : death row Abderrahmane Boujedli ( photo ) est né au Maroc le 5 mars 1970. Avec ses parents, il s'installe en France dans les années 80. Un jeune sans histoires. Une scolarité normale. Devenu mécanicien, il travaille depuis l'âge de 18 ans. Et pour répondre aux stéréotypes  de nos jours : le jeune Abderrahmane n'a jamais eu de problèmes avec la délinquance, ni avec la justice ou la police. Il a 24 ans quand sa vie va basculer pour toujours. En été 1994, il part au Maroc pour y passer des vacances et revoir la famille restée au pays. Il y sera arrêté pour « atteinte à la Sûreté Nationale », accusé d'avoir participé à un transport d'armes de la France vers l'Algérie via le Maroc et de faire partie du « groupe de Fès ». Ce qui suit est digne d'un scénario américain. Death row D'abord il y a la peine. À l’âge de 25 ans, il est condamné en 1995 à la réclusion criminelle à perpétuité pou

Abderrahmane Boujeldli et le « groupe de Fès » : bientôt 20 ans dans le couloir de la mort à la prison de Kenitra

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par Luk Vervaet Première partie : le procès . Les événements datent d'il y a vingt ans. Avec en filigrane : les années de plomb du Roi Hassan II ; la guerre américaineTempête du désert, « Desert Storm », en 1991 contre l'Irak ; la guerre civile en Algérie qui débute en 1991, suite au coup d'état de l'armée algérienne et l'annulation des résultats des élections gagnées par le FIS. C'est dans ce climat politique que trois attaques à main armée ont été commises au Maroc. Une en novembre 1993 à Oujda et Casablanca, qui a fait deux blessés. Deux autres attaques, en août 1994 à Casablanca et à un hôtel à Marrakech, faisant deux morts et un blessé. Le ministre de l'intérieur marocain de l’époque, Driss Basri, parle d'une opération téléguidée par «  les services algériens  », puis «  d'une organisation marocaine islamique proche du FIS algérien  », puis l'acte d'accusation se contente d'évoquer « un réseau islamiste comma

Jean-Marc Mahy's play on Solitary confinement ("A man standing") coming to London soon ! Watcht the teaser !