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Affichage des articles du février, 2011

Revue Contradictions : L'affaire Luk Vervaet, Ecrits sur un interdit professionnel

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"Lorsque j'entendis parler pour la première fois du cas de Luk Vervaet, en 2009, je ne pouvais pas croire qu'au 21 ième siècle, l'exclusion du travail existait encore. L'exclusion du travail, en allemand « berufsverbot », c'était clairement pour moi lié à la période nazie de l'histoire allemande – peut-être aussi parce que les lois anticommunistes des années 1970 n'ont jamais reçu la même attention... " Sabine Schiffer , Institut für Medienverantwortung, Allemagne. « ... Le cas de Luk Vervaet mérite d’être suivi par tous les démocrates : parce que nous ne voulons pas que des libertés puissent être amputées sans véritables recours, parce que nous ne voulons pas que des militants soient inquiétés, stigmatisés, ostracisés sans avoir l’occasion de savoir ce qu’on leur reproche et sans pouvoir se défendre. C’est le minimum dans une démocratie... » Zoë Genot , députée fédérale Ecolo. « L’European Race Audit de l’Institute of Race Rela

Où en est-on dans l'affaire Ali Aarrass ?

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Un mois et demi après l’extradition d’Ali Aarrass de l’Espagne vers le Maroc, sa famille ne sait toujours rien. 50 jours après son extradition, aucun membre de la famille Aarrass n’a eu droit, ne fût- ce qu’une seule fois, à une nouvelle, un contact, un coup de téléphone, une petite phrase… de la part des autorités marocaines, espagnoles ou belges. Ali, qui donnait régulièrement des nouvelles à sa famille quand il était en prison en Espagne, n’a plus donné signe de vie depuis son extradition. Tout contact avec le monde extérieur lui est interdit. D’après des sources marocaines, Ali Aarrass aurait été maintenu en garde à vue pendant 15 jours. Il aurait été interrogé par la BNPJ, la Brigade nationale de la police judicaire, une police d’investigation et d’enquête, qui dépend de la Direction générale de la sûreté nationale ( DGSN). Elle ne s’occupe que des ‘grandes affaires’ ayant une importance nationale. Selon le journal marocain Assabah, Ali a été emmené, cagoulé, dan

Quand le ministre de la Justice répond...

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Je publie ci-dessous une lettre de Nadia Boumazzoughe au ministre de la Justice et sa réponse. La réponse négative de De Clerk, à sa demande d’intervenir pour le Belge Ali Aarrass auprès des autorités espagnoles ou d’au moins s’informer sur sa situation, s’ajoute à la longue liste de refus d’intervenir auprès des autorités espagnoles et marocaines de la part des autorités belges. Avant l’extradition d’Ali Aarrass, le ministre des Affaires étrangères, Van Ackere, avait dit et écrit, je cite : « Je n’entreprendrai pas de démarche qui pourrait être interprétée par mon collègue espagnol comme une ingérence dans des affaires internes et surtout comme un manque de confiance dans le système judiciaire espagnol. Pour ce qui concerne votre question relative à une visite du consul, l’assistance aux Belges détenus à l’étranger ne prévoit pas l’organisation de visites consulaires dans les pays de l’Union européenne.». Et après son extradition, dans une communication écrite à Farida A